En Afrique
2010 Formation action à Tanghin Burkina Faso
Mission de formation à Tanghin
2009 Electrification centre médical de Banock au Cameroun
2009 Centre de santé de Banock
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2003 Tananarive-Vangaindrano Madagascar
2003 TANANARIVE-VANGAINDRANO à MADAGASCAR
Malgré ses richesses agricoles, minières, artisanales, et son attrait touristique, Madagascar est le 3ème pays le plus pauvre du monde.
70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Le père Pedro, prêtre argentin, a fondé l’association Malgache AKAMASOA afin de lutter contre la pauvreté et l’exode rural.
AKAMASOA :
L’association créée en 1989 a pour but la mise en oeuvre d’un devoir de solidarité pour apporter une aide morale et matérielle aux sans-abris de Madagascar.
Elle a à son actif la création de centres d’accueil et de réinsertion sociale.
C’est la raison pour laquelle le père Pedro a sollicité ESF Grenoble pour lui apporter une aide dans l’électrification des villages les plus pauvres de l’ile.
Objet de la mission :
Les villages d’Ambaniala et d’Antanénarénina, situés à proximité de la décharge de Tananarive sont dépourvus d’éclairage public et trop éloignés du réseau de la Jirama (l’électricien national).
Esf Grenoble a créé une production d’électricité solaire ainsi que la pose de lampadaires dans chacun de ces deux villages.
La mission s’est poursuivie à Vangaindrano, situé à 750 km de pistes au sud-est de Tananarive elle a consisté à alimenter en électricité les locaux d’accueil, le dispensaire et la nouvelle école construite par le père Pedro. Tout cet ensemble a été réalisé par extension du réseau et a nécessité la construction de réseaux MT, BT et du réseau intérieur d’AKAMASOA.
Toujours sur Vangaindrano, en coopération avec la Jirama le réseau d’éclairage public en mauvais état a été réhabilité.
A Manasoa, le collège est éloigné de toute source électrique. Esf Grenoble a installé des panneaux solaires photovoltaïques.
Une mission qui assure la pérennité des installations !
Pendant la durée du chantier, des employés et salariés d’Akamasoa ont participé au chantier.
Ils ont également suivi un stage d’une journée pour bien comprendre le fonctionnement d’une installation de production d’électricité par panneaux solaires. Ils sont aujourd’hui capables d‘entretenir une installation, de détecter une panne et de réparer.
Les premiers PC et la formation dispensée aux professeurs date de 2001.
Aujourd’hui, en continuant largement cette formation, nous participons à la qualité de l’éducation des jeunes de Akamasoa. Nous avons pour ambition de leur donner une ouverture au monde à travers les moyens modernes de communication. Cette année encore après avoir renforcé l’équipement informatique de Akamasoa, nous avons consacré plusieurs semaines au perfectionnement des professeurs.
Les besoins sont encore très nombreux, Le Père Pedro en, nous remerciant pour notre dernière mission ne manque pas de préciser ses préoccupations immédiates : en 2004, Akamasoa doit construire 90 logements pour les 400 familles qui vivent encore dans des baraquements en bois. Construire également, 11 salles de classe, 5 écoles publiques, des puits, des canalisations d’eau potable, des routes.... la liste est encore longue. Nous avons encore beaucoup à faire dans ce pays.
Nos partenaires pour la réalisation de ce projet:
ESF national - CCAS
Association « Magda » de l’école supérieure de commerce de l’Ain
La régie de St André de Corcy dans l’Ain.
1998 Madagascar
MADAGASCAR 1998
Reprise du réseau MT, BT et de toute l'installation téléphonique du CHU de FIANARANTSOA à Madagascar avec la formation de 5 jeunes techniciens 3 ont trouvé un emploi suite à notre passage.
1996 Agoulmim Maroc
Une intervention multifonctions
avec les jeunes de l’association ‘turbulences’
L’homogénéité de l’équipe est par ailleurs remarquable dans l’âge des participants qui s’étalait de 18 à 70 ans et non moins remarquable dans les horizons d’activités ; mais si les différences peuvent être source d’antagonisme elles peuvent aussi être riches d’enseignement.
Pour l’instant on roule jusqu’à minuit. Arrêt sur une aire d’autoroute où l’installation de chacun est des plus improvisée. Priorité aux 2 chauffeurs, installation sur les sièges, les plus heureux étendent leurs sacs de couchage sous les pins parasols. Les cailloux ne sont pas trop gros mais dans la nuit j’entends parler d’épines dans le lit.
Lever de nuit à 5h30. Beaucoup n’ont pas très bien dormis. A 6h on roule à la fraîche. A 13h arrêt sur la place en bordure de route et casse-croute. En l’absence de poulet il faut faire le camelot pour vanter la caillette, ça passe bien que modérément, il faut dire que le camelot n’était peut-être pas tout à fait à la hauteur.
Diversité des projets et
diversité des Intervenants
l’équipe ESF et les Jeunes de Turbulences
Ce chantier nous parait prendre l’allure de découverte et de formation. Aurons nous assez de temps pour réalisez les objectifs ? C’est l’interrogation des responsables qui ont une « Obligation de résultats ». Et l’interrogation demeure. Ceci étant, sur un plan plus ‘humain’ cette situation comporte un aspect hautement sympathique car nous avons en charge de parfaire la formation des jeunes électriciens marocains et sur un autre plan le désir de découvertes des jeunes de Turbulence est remarquable. Ces jeunes ont un passé suffisamment riche ou plutôt chargé de déception et de difficultés dans le domaine de leur insertion dans notre société.
Palabre et coopération chez le président de l’association
de village Tifaout
Au repas l’atmosphère n’est pas à l’allégresse, une réunions est prévue sur le champ. Tous les acteurs sont sollicités avec 2 représentants de Tifaout. Nous sommes environ 35. Véronique demande à chacun de d’exprimer :
- Pour Turbulence : ils ne se sentent pas très utiles, les 3 chantiers intérieurs ne leur a pas apporté le sentiment d’utilité attendue. Les échanges avec « le pays » ne sont pas ce qu’ils attendaient, cette expression générale est toutefois à nuancer, les techniciens étant plus à l’aise mais les positions de ESF leur paraissent un peu abruptes et « terre à terre ».
- Les jeunes marocains ne sont pas mécontents en général de leur formation sauf un cas particulier demandeur de formation « pressée ». J’interviens pour préciser que l’essentiel est que ce groupe doit arriver à réussir un chantier en autonomie depuis l’étude jusqu’à la mise en service ce qui est essentiel.
La participation à la discussion de « migration développement » est très active ; nous ne « suivons » pas toujours mais l’ambiance est perçue.
Les chantiers, les palabres et aussi la fête à l’invitation du président de l’association de village
Le thé est préparé sur 2 élégants « calorifères » dans non moins élégantes théières de cérémonie placées au milieu du groupe où brûle de l’encens. De vénérables villageois sont à l’assemblée, le thé et les biscuits circulent, les photographes sont ravis et l’association de village immortalise l’évènement avec un film vidéo.
La coopération et la formation
Olivier poursuit la formation des villageois au lavage des poteaux. Le chantier avance bien.
A l’école c’est Mohamed qui assure la formation des jeunes du village aux installations électriques.
Quant à la sensibilisation des habitants aux risques électriques ce sont « nos filles » qui s’en chargent dans les habitations auprès des femmes. Ce qui leur assure une considération marquée de la part des villageois à nos réunions amicales et festives du soir.
Le repas des français à leurs hôtes marocains
La soirée de départ préparé par les villageois
Parmi les invités, un vénérable et sympathique berbère à l’œil vif et à la voie portante n’est pas peu fier de nous livrer quelques mots de français et de nous faire part de son âge très avancé devant le doyen de notre équipe...qui n’est pas tout jeune non plus. Les danseurs auxquels « les meilleurs » d’entre nous sont invités à se joindre sont alignés cote à cote et suivent le rythme de la musique. Au centre, les instrumentalistes jouent sur leurs petits tambours et un tam-tam. Le récitant, debout, chante une complainte. Puis les femmes prennent place, le rythme est plus rapide et les costumes sont toujours magnifiques, le groupe des « turbulents » apporte sa contribution avec deux danseurs, dans ces cas là la blondeur bien bretonne de la plus belle chevelure fait l’admiration de nos hôtes.
Ce soir le président de l’association Tifaout, notre hôte, remet à chacun de nous un souvenir : une parure de chevelure pour les filles et une djellaba pour les garçons. Le thé et le café prolongent le plaisir de cette amicale rencontre.